American Legislative Exchange Council

American Legislative Exchange Council
Histoire
Fondation
1973
Cadre
Sigle
(en) ALECVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Domaines d'activité
Mouvement
Siège
Pays
Coordonnées
Organisation
Membres
2 400Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateurs
Paul Weyrich (en), Henry Hyde, Louis W. Barnett (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Idéologie
Budget
Revenus : $7,322,531
Dépenses : $8,510,952
(FYE December 2013)[1]
Chiffre d'affaires
10,3 M$ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
IRS
Carte

L'American Legislative Exchange Council (ALEC ; littéralement « Conseil américain d'échange législatif ») est une organisation à but non lucratif américaine regroupant des politiciens conservateurs et des représentants du secteur privé, qui établissent des projets de lois et les proposent pour adoption aux États américains[2],[3]

L'ALEC est un espace de rencontre et de discussion entre responsables politiques et représentants du secteur privé, afin de collaborer à l'écriture de lois[4],[5]. L'ALEC a produit des projets de lois sur un large éventail de questions, telles que la réduction de la réglementation et de la fiscalité des entreprises, la lutte contre l'immigration illégale ou contre la réglementation environnementale, le durcissement des règles d'identification des électeurs, l'affaiblissement des syndicats ou encore le rejet du contrôle des armes à feu[6],[7]. Certains de ces projets de loi dominent l'agenda législatif dans des États comme l'Arizona, le Wisconsin, le Colorado, le Michigan, le New Hampshire et le Maine. Environ 200 modèles de projets de loi deviennent une loi chaque année[8]. L'ALEC permet également aux responsables politiques conservateurs de s'inspirer des politiques mises en œuvre dans d'autres États[9]. L'ALEC a ainsi la réputation de traduire en lois les engagements de campagne des responsables politiques et d'accompagner leurs aspirations émergentes.

Les activités de l'ALEC, bien que légales, ont retenu l'attention de l'opinion publique américaine après 2011 à la suite des enquêtes menées par Le New York Times et Bloomberg Businessweek, qui décrivent l'ALEC comme une organisation qui a donné une influence démesurée aux intérêts des entreprises et du secteur privé.

  1. "Charity Rating" (PDF).
  2. (en) May, Clifford, « Transportation Chief Attacks Congress on Safety », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  3. (en) Marshall Griffin, « 'Right-to-work' bill praised and blasted in House committee hearing », KBIA,‎ (lire en ligne).
  4. (en) Alan Greenblatt, « ALEC Enjoys A New Wave of Influence and Criticism », Governing,‎ (lire en ligne).
  5. (en) Ed Pilkington, « Obamacare faces new threat at state level from corporate interest group Alec », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  6. (en) Brendan Greeley, « ALEC's Secrets Revealed; Corporations Flee », Bloomberg Businessweek, .
  7. Wisconsin: Labor Unions Protest Anti-Union Bill Copied from ALEC.
  8. (en) Alan Greenblatt, « What Makes Alec Smart? », Governing,‎ (lire en ligne).
  9. (en) Michael E. Kraft et Sheldon Kamieniecki, Business and environmental policy : corporate interests in the American political system, Cambridge, Mass., MIT Press, , 358 p. (ISBN 978-0-262-61218-0), p. 276

    « [ALEC] provide[s] direct assistance to state legislators and firms eager to minimize any state government engagement in environmental protection. ALEC's membership base includes nearly one-third of all sitting state legislators and most of its resources are derived from corporations and trade associations. It offers regular conferences and training sessions but is perhaps best known for drafting model bills that can easily be adopted by an individual state and introduced into a legislature. »

    .

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search